Il m'arrive , mais rarement, à peu près une fois l'an, de faire des affûts photographiques, comme un gamin qui ferait des cabanes. juste pour voir si ça marche. Et puis ça permet de faire des observations sans se fatiguer : de nombreuses heures assis en tailleur sous une bâche surchauffée, c'est le pied... N'étant pas équipé comme de nombreux amis photographes de tentes d'affût grand luxe où on peut se tenir assis sur un siège avec un support pour le verre de Coca, je bricole tout sur place (ou presque). J'ai donc tenté le coup en ce mois de juillet 2022. D'aucuns montaient à Solutré, moi je plante des bâtons une fois par an au bord de l'eau. La seule différence c'est que la presse ne vient pas.
Première question : je me met où ?
Comme je suis futé, je choisis carrément le bord de l'eau (ou de ce qu'il en reste, un petit canal d'eau tiède), sous un peuplier.
J'ai juste oublié un truc, c'est sur un talus. Donc en pente. Et si je crispe pas les pieds dans le sable, je glisse dans l'eau. C'est bêta. Trop tard, c'est parti pour trois heures d'attente, ça va grouiller de piafs.
Et là , en une heure, avant que je craque, il se passe des choses :
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