mercredi 22 janvier 2025

Le printemps en janvier ?

Des renards qui se cherchent, les premiers chants, malgré brouillard et gelée blanche...  Les bébés ragondins sont nés ! Les canards pilets remontent vers le nord .... Les chevreuils s'agitent et une multitude de pattes signalent une intense activité sur les vasières.











mardi 10 décembre 2024

L'hiver des grues cendrées : c'est parti ...

 Fin novembre, retour des lumières hivernales et fond sonore des grues ... 

Des images (presque) sans commentaires, pour une fois (y'a pas besoin  :)



Un probable gîte de Loutre...




Ce n'est pas sans rappeler les "dunes grises" des réserves naturelles de Vendée ...






 

 

dimanche 20 octobre 2024

Petite crue d'automne ...

 Après les fortes pluies cévenoles qui ont touché l'Ardèche et la Haute-Loire il y a 3 jours, une mini"vague" de crue s'est propagée sur l'Allier... 48 heures après les pluies, elle a touché la RNVA avec un débit de 500 m3/s (fort honnête ...).

 


 

Quelques images et vidéos :


D'abord (ci-dessus), vers Bessay-sur-Allier, où les Charolaises se retrouvent sur une île, avec l'eau qui monte ...

Et à Moulins (ci-dessous) où la montée des eaux a submergé les îles "à sternes" (sauf celle fabriquée avec des parpaings ...).


 

 Quelques images supplémentaires  pour le fun ...










dimanche 6 octobre 2024

Doit-on arrêter le nourrissage hivernal des oiseaux à nos mangeoires ?

 Quand nourrir les oiseaux ? 

Le réchauffement climatique hivernal actuel doit poser question.

Ne vous basez pas sur la date de l’hiver dans le calendrier mais sur la météo. La bonne période, c’est quand les gelées prolongées apparaissent. L’arrivée des premiers jours de gel varient selon les régions (de fin octobre à fin novembre).

En résumé, il faut nourrir quand il y a les conditions suivantes :

  • températures négatives

  • gel et/ou couvert neigeux prolongé

  • nourriture inaccessible pendant plusieurs jours

Dans ces conditions, les oiseaux vont avoir des difficultés à accéder à de la ressource alimentaire, on peut alors les aider.

Dès que le temps se radoucit définitivement (vers le mois de mars), arrêtez progressivement (durant 7 et 10 jours) le nourrissage car les oiseaux se seront habitués à cette ressource. Pendant la belle saison, alimenter des mangeoires devient inutile et même néfaste pour eux. Cet arrêt est important car les lipides des graines ou des boules ne graisse ne sont pas adaptés aux futurs poussins qui doivent être nourris exclusivement de protéines, et de nombreuses espèces deviennent ainsi insectivores. D’autre part, la dépendance à un lieu précis de nourrissage doit cesser pour inciter les oiseaux à chercher par eux-mêmes la nourriture la plus adéquate à leur biologie. 

Un nourrissage permanent peut également :

  • entraîner un risque de transmission de maladies : la chaleur pouvant favoriser l’apparition d’infections (salmonellose,…) 

  • avoir un effet sur les taux de prédation : la concentration engendrée par le nourrissage peut faire augmenter les taux de prédation par des animaux sauvages (épervier d’Europe) ou domestiques (chats). 

  • provoquer des perturbations physiologiques : notamment de leurs habitudes alimentaires alors qu’ils doivent justement apprendre à se nourrir par eux-mêmes en capturant des insectes.

  • altérer la composition de la communauté aviaire

Alors, une fois qu'on a dit ça, comment savoir ?   il nous faut des informations sur le climat hivernal de sa mangeoire :  par exemple, ci-dessous, les données thermiques d'une station pas loin de chez moi pour l'année 2024 (SOURCE : infoclimat.fr, site formidable, merci à eux)


L'analyse de ces données est assez simple : en 2024, seul le mois de janvier a été réellement un mois "froid". Mais c'est un froid léger, partiel, qui concerne uniquement les températures extrêmes(par ex le début de matinée) car la moyenne des températures minimales est POSITIVE ! (environ 1°C). Si on suit les recommandations écrites en début de cet article, il n'était pas utile de nourrir les oiseaux dans l'agglo clermontoise en 2024, sauf peut-être quelques jours frais de janvier !

Un truc fait réfléchir : le nourrissage peut avoir un effet sur les taux de prédation : la concentration engendrée par le nourrissage peut faire augmenter les taux de prédation par des animaux sauvages (épervier d’Europe) ou domestiques (chats). 

Conclusion : on sort les boules de graisses les jours de grand froid, quand le gel dure la journée, et plusieurs jours. Sinon on arrête le nourrissage, car la balance bénéfices / risques pose question.




Source initiale de ce texte :

LPOAuRA/S’engager / En tant que citoyen / Les petits gestes / Lenourrissage hivernal




samedi 5 octobre 2024

Carnet de notes ou informatique ?

 Les deux !   Je commence cette semaine mon 49ème carnet de terrain.

Très pratique quand on vadrouille quelques heures dans un méandre de l'Allier : car le grand nombre d'espèces et surtout d'individus de chaque espèce obligerait, avec l'application Naturalist, à avoir le nez sur le Smartphone en permanence. Du coup, on loupe des trucs, et surtout, on ne profite pas de l'instant. C'est pas une vie !

Donc le bon vieux carnet est le plus adapté ... et il ne consomme aucune énergie électrique !


 

mardi 3 septembre 2024

Juillet et août ! on fait des cabanes ... épisode 2 : quelques images en plus ...

 Et oui, quand on reste un peu gamin, on fait des cabanes, mais là c'est pour mieux voir les oiseaux...  Je ne saurais pas expliquer pourquoi j’aime faire ça (d'autant plus que c'est récent: pendant des décennies j'ai gentiment charrié les ornithos qui passaient des journées entières dans leur affût photo).

Je pense que c'est pour le plaisir de savoir qu'on arrive à se planquer et que les oiseaux ne vous voient pas  :). Et c'est aussi parce que c'est sympa de se faire une cabane en branches de saules.


La cabane 

2 toiles de camouflage, beaucoup de branches de peupliers et de saules par dessus (feuillages qu'on récupère au sol après le passage des castors), et ça donne ceci :
 
Façade extérieure (pas mal, hein, un vrai buisson)

Vue magnifique côté terrasse, avec le perchoir pour Martin-pêcheur.

Et vue vers l'intérieur : salon, cuisine et chambre pour la sieste

Et les visiteurs du jour ... 

Il est 9 h du matin, et ça démarre en moins de dix minutes avec un jeune Vanneau huppé, du genre curieux


Une jeune bergeronnette grise vient s'ébouriffer les plumes au soleil.

Un jeune Milan noir se pose quelques secondes près de l'eau


Un groupe d'aigrettes arrive juste devant la fenêtre...

 

Grande Aigrette (2 photos)


 
Aigrette garzette

 

Passage rapide du Martin-pêcheur (mais pas sur le bon bâton ...)

 
Les chevaliers culblancs sont les plus fréquents devant l'affût

 

Les chevaliers guignettes sont là aussi, mais semblent un peu plus craintifs 

 
 
Passage d'un œdicnème criard sur la plage


Et un beau courlis cendré fait une brève escale.

Et il est midi, il commence à faire très chaud ; le test est réussi, on reviendra.  En août, il y aura peut-être des surprises avec le début des migrations.

Rendez-vous au prochain épisode !


Et voici l'épisode 2 avec quelques images de ce début d'automne ornithologique :

Dans l'ordre : un Pipit des arbres,  le plongeon du Balbuzard, un rare Bécasseau de Temminck (et sur la photo suivante : le Petit jeu du "Cherchez-le", à côté d'un chevalier guignette qui dort et d'une Bergeronnette qui se lave); enfin un Gobemouche noir en pleine période migratoire et une Grande Aigrette (encore !!)







A bientôt sur les rives de l'Allier !

FG