vendredi 21 septembre 2018

Un passereau en très mauvaise situation en Bourbonnais : le Bouvreuil

Ce passereau autrefois assez courant dans tous les secteurs boisés du Bourbonnais (il nichait dans les années 70 au centre de Moulins) connaît actuellement une baisse extrêmement inquiétante. 
Sur la dernière décennie, le nombre d'observations d'individus nicheurs dans le département de l'Allier (indices de nidification Probable & Certain) dégringole depuis 5 ans ! Et en 2018, seules 3 données de Bouvreuil nicheur dans l'Allier !!



La CARTE de répartition de 2018 (tirée de www.faune-auvergne.org) est très parlantes : l'espèce est maintenant cantonnée dans les zones montagneuses ! 

Pour mémoire, l'Atlas LPO 2000-2007 montrait une carte (ci-dessous) beaucoup plus optimiste !Le texte de l'Atlas des Oiseaux Nicheurs d'Auvergne, rédigé il y a dix ans, évoque à peine une petite baisse.



Bref, c'est une catastrophe annoncée et en partie réalisée...

La répartition par classes altitudinales montre bien ce phénomène, à l'instar de ce qui se produit aussi pour le Bruant jaune, le Tarier des prés, l'Alouette des champs , le Pipit des arbres et beaucoup d'autres espèces des milieux agricoles: Le Bouvreuil pivoine est donc surtout observé entre 800 et 1000 m d'altitude et est en train de disparaître des zones de plaine...



En Bourbonnais, la carte de reproduction 2018 est triste à pleurer :


Le bilan de l'évolution des populations de cette espèce est donc extrêmement inquiétant : d'ici quelques années ce passereau aura complètement disparu du Bourbonnais. D'ici à ce que nos concitoyens prennent conscience de la nécessité de protéger la biodiversité (ce qui n'est absolument pas le cas actuellement), il aura probablement disparu !



dimanche 9 septembre 2018

La réponse est NON !


Bien sûr que non !  

Et en plus, il paraît que la première version de cette campagne d'intox s'affichait sans point d'interrogation ?  Parions qu'une telle campagne ne leurrera pas grand monde, et pourrait même dégrader l'image des derniers chasseurs, tellement tout cela paraît décalé, faux et présomptueux.
Les chasseurs gestionnaires de sangliers, d'accord, mais défenseurs de la biodiversité, mon œil. On ne les voit pas monter au créneau à nos côtés pour réagir quand 80 % des oiseaux des milieux agricoles disparaissent. La biodiversité, c'est pas leur problème sauf si elle concerne lapin, lièvre, chevreuil, perdrix. En cette journée d'ouverture de la chasse, quand on voit les véhicules 4x4 bourrés de chiens passer dans des secteurs interdits à la circulation pour le commun des mortels, sous le nez des randonneurs, on se dit aussi qu'un peu d'humilité ne leur ferait pas de mal.

samedi 1 septembre 2018

Eté indien ...

Journées bleues et fraîches de la fin d'été, avec un soleil magnifique ....
Au bord de l'Allier, c'est le retour des grands groupes de hérons cendrés, aigrettes garzettes et grandes aigrettes ... Nous sommes encore loin des troupes de centaines d'oiseaux notés certains automnes, mais nous ne sommes que fin août...  Il est vrai aussi que le passage encore fréquent de canoës dérange ces oiseaux, les dispersent...



De son côté, le balbuzard, qui a niche bien tard, défend encore son territoire rapproché, contre un pauvre héron qui n'a pas tout compris.


Saison de rêve pour les Castors (pas de crues), qui ont réussi à conserver leurs étendues d'eau grâce à de petits barrages bien solides.




La petite fougère aquatique Azolla prend des teintes rouges..


Et pour terminer, le petit jeu : un chevreuil est caché dans le paysage, trouvez-le ?


FG 30 août 2018