Pour ne pas bien voir le Castor, faites comme moi:
1: pointez vous avant l'aube (6h du matin), sur un bras mort où le castor a construit ses barrages...
2: Attendez longtemps (1 heure). Il fait bien noir, on ne voit rien, on n'entend que les moustiques, on se trempe à cause de la rosée. Vous êtes assis à l'indienne et les jambes font mal. Moment fort. Résultat: un bruit de froissement de feuilles, et c'est tout...
3: laissez tomber, c'est raté.
Vers 7h, le soleil se lève pour me consoler (c'est beau).
Il peut arriver de croiser l'ombre d'un Géant ...
à part çà , çà va l'Ego ?
Il est 8 heures du matin : ciel, un Castor !!!
Ben non, c'est un ragondin; Caramba, encore raté. On va laisser tomber, le soleil chauffe, la matinée est trop avancée. Rangement de l'appareil photo.
Eh ben il fallait pas le ranger, le temps de le ressortir, le Castor (le vrai cette fois) a eu le temps de partir de sa plage privée, à dix mètres de moi , en rigolant (je crois), de plonger, de nager sur le dos, avant que je fasse cette image oubliable... Conclusion: rien ne sert de se lever trop tôt.
Suite de la matinée ...
Un bras mort envahi de Jussie ... c'est beau quand même
Un oedicnème vient chanter sur le banc de sable juste en face ... et un couple de Balbuzards entame un curieux manège pour un mois d'août ...
A bientôt, au printemps ?
